Chapitre 10 - Les faiblesses du cerveau
On se demande souvent, mais "pourquoi les autres réagissent ainsi ?" De manière complètement irrationnelle et illogique. Dans ce chapitre, je fais un tour sur les bases pour comprendre notre cerveau et notre comportement. Je vous rassure, plus les scientifiques avancent dans les recherches et plus on s'aperçoit que finalement, on comprend encore moins le fonctionnement du cerveau. Par conséquent, je ne parle que de ce que l'on connait. Faire des théories n'a aucun intérêt ici.
Pour rester sur le thème de l'épanouissement et du développement personnel, il faut être conscient des manipulations extérieures qui peuvent nous dévier de notre route et nous influencer. Connaitre notre manuel d'utilisation (neurologie et psychologie), c'est connaitre nos faiblesses et pourquoi je suis ainsi. Ainsi, on peut prendre conscience de ce qui nous arrive.
Manipuler l'opinion des masses pour qu'elles acceptent une idée qu'elles ne croient pas ou qu'elles n'aiment pas initialement, et qu'elles finissent par l'accepter et la défendre, est la première partie de ce chapitre. Cela relève de techniques psychologiques qui exploitent souvent nos faiblesses.
Ces techniques sont utilisées par des propagandistes, des publicitaires, des associations, des leaders politiques, des influenceurs ou même des entreprises pour influencer l'opinion publique et changer les comportements. Vous pensez que le choix que vous venez de faire est un choix libre, mais c'est un choix orienté dans des réponses qui arrangent la personne.
Quelques explications qui peuvent être utilisées pour faire accepter une idée :
1. L'effet de répétition (la propagande par la répétition)
La répétition est l'un des outils les plus puissants dans la manipulation des masses. L'idée est de répéter un message ou une idée à travers divers canaux (médias, réseaux sociaux, images) afin de l'imprégner dans l'esprit et le quotidien des individus. Le cerveau humain a tendance à associer la répétition à la vérité, même si le contenu est manifestement faux ou absurde.
Comment ça marche ?
Plus un message est entendu, plus il semble familier et, par conséquent, plus il est perçu comme vrai. C'est ce qu'on appelle l'effet de familiarité.
Les gens finissent par accepter des idées non pas parce qu'elles sont logiques ou fondées, mais parce qu'elles sont devenues « normales » ou acceptées dans leur environnement.
Exemple :
Une personne pourrait être convaincue que « les blancs ou les noirs sont racistes » simplement parce qu'elle a entendu ce message de façon répétée, même sans preuve tangible ou si l'idée est fausse ou ridicule. Tu comprends ? Plus tu écoutes le même discourt, peu importe ce que c'est, plus tu vas fermement y croire.
Si tu entends une personne répéter constamment une idée sans développer ni faire évoluer le débat, mais juste qu'elle répète les mêmes mots-clés : dans 100% des cas, elle manipule pour que tu croies son idée à tout prix. C'est la même chose avec l'algorithme des réseaux sociaux : il te montre sans cesse les mêmes choses toute la journée. Fais très attention à ce que tu entends et écoute quotidiennement !! Si c'est h24 du négatif comme message, ça ne t'apportera que du stress, du mal-être, de la dépression, de la peur et autre joyeuseté. Cherche un milieu positif avec des idées variées (même si je sais que l'homme recherche des idées qu'il aime de base et s'enferme dedans). Travail ton environnement, tes fréquentations, c'est la clé.
2. Appel aux émotions (plutôt qu'à la logique)
Manipuler une personne ne nécessite pas nécessairement de lui fournir des arguments logiques. Les émotions jouent un rôle crucial dans la formation des opinions. Des techniques comme la peur, la colère, l'espoir, ou la compassion sont souvent utilisées pour faire passer un message.
Comment ça marche ?
L'appel à la peur : On crée une situation d'urgence ou de menace, ce qui pousse les gens à accepter des solutions simples et souvent irrationnelles.
L'appel à l'espoir : On crée un scénario où la solution proposée semble être la seule option pour améliorer la situation.
Exemple :
Dans le cas d'une crise, une personne pourrait défendre une mesure draconienne (comme un contrôle plus strict de la population) parce que cela lui semble une solution nécessaire pour « protéger » sa famille ou la société, même si cette mesure n'a pas de fondement rationnel comme lors du Covid.
3. La technique du "gaslighting" (ou manipulation cognitive)
Le gaslighting consiste à manipuler une personne de sorte qu’elle doute de ses propres perceptions ou de sa réalité. Cette technique est souvent utilisée dans les discours politiques ou idéologiques pour faire croire que ce que les gens pensent ou ressentent est erroné, et que la version de l'histoire proposée est la "vérité" authentique.
Comment ça marche ?
On dévalorise les sources d'information alternatives, on déclare qu'elles sont fausses, manipulées ou mensongères.
On crée un contraste entre les "vérités officielles" et les "théories du complot" ou informations non vérifiées, ce qui pousse les individus à se tourner vers les messages dominants.
Exemple :
Une personne pourrait défendre une idée manifestement fausse ou irrationnelle (comme une théorie du complot) parce que tout autre avis est systématiquement discrédité comme étant "faussé" ou "manipulé". On force les gens à ne pas croire à la réalité.
4. Création de fausses dichotomies (le principe du "choix entre deux options")
Une autre technique consiste à limiter la perception des options disponibles, de sorte que les gens croient qu'ils n'ont que deux choix : celui qui est proposé ou une alternative beaucoup plus extrême, irrationnelle, ou catastrophique.
Comment ça marche ?
On crée une situation où le choix proposé semble être le seul choix rationnel. L'autre option, souvent exagérée ou caricaturée, est peinte comme irréaliste ou dangereuse.
Ce phénomène peut rendre une idée absurde plus acceptable en la présentant comme une alternative raisonnable à quelque chose de bien pire.
Exemple :
Un discours politique pourrait dire : « Soit nous agissons maintenant et imposons ces nouvelles lois, soit notre société s'effondre. » Cela crée une fausse dichotomie où l'option plus raisonnable est celle qui est mise en avant, bien que la situation ne soit pas aussi noire qu'on la dépeint.
5. Normalisation par des figures d'autorité et des "experts"
L'une des techniques les plus efficaces pour faire accepter une idée est de l'associer à une figure d'autorité ou à un expert reconnu. Le recours à des personnalités crédibles donne du poids à un discours, même si celui-ci ne repose pas sur des preuves solides.
Comment ça marche ?
Des leaders d'opinion, des célébrités, des politiciens ou des scientifiques sont souvent utilisés pour faire valider une idée ou un concept. L'idée est que, si cette personne y croit, c'est qu'elle doit avoir raison.
L'influence des experts fonctionne particulièrement bien lorsque le public ne possède pas assez de connaissances pour juger de la validité des informations présentées.
Exemple :
Des personnalités publiques ou des figures de confiance (comme des scientifiques ou des journalistes célèbres) peuvent soutenir une position controversée, ce qui incite le public à accepter cette idée simplement parce que cette personne est perçue comme un expert.
6. Utilisation de la « pensée de groupe » (conformisme social)
Les êtres humains ont un fort désir de s'intégrer dans un groupe social et de ne pas être perçus comme différents. Le conformisme social est donc un levier important pour influencer l'opinion des individus. Ce phénomène est exploité pour amener les gens à adopter des idées qu'ils n'auraient pas nécessairement soutenues seuls.
Comment ça marche ?
On crée un environnement social où l'idée semble être largement partagée. L'adhésion à l'opinion dominante devient une manière de s'intégrer et d'éviter la marginalisation.
On utilise des techniques comme l'opinion publique manipulée (fausse majorité) pour faire croire que « tout le monde » pense de cette manière, incitant ainsi à la conformité.
Exemple :
Une idée qui peut sembler absurde, comme une théorie du complot, peut être renforcée lorsqu'un grand nombre de personnes autour de soi semblent y adhérer, ce qui pousse l'individu à défendre cette idée par désir d'appartenance.
7. Biais de confirmation et chambre d'écho
Ce mécanisme est utilisé pour renforcer une croyance existante en la confrontant uniquement à des informations qui confirment cette croyance, tout en rejetant les informations qui la contredisent.
Comment ça marche ?
On se concentre uniquement sur des informations qui appuient une certaine vision du monde et ignore délibérément les sources contradictoires.
Les réseaux sociaux et certains médias jouent un rôle clé dans la création de ces chambres d'écho où les individus sont exposés à un filtrage sélectif des informations.
Exemple :
Une personne pourrait défendre une théorie absurde simplement parce qu'elle s'entoure de personnes ou de médias qui partagent la même conviction, créant ainsi un cercle où seules les idées conformes sont renforcées.
Une fois que l'on fait croire une idée à une personne et qu'elle l'accepte, elle va naturellement la défendre et prouver que c'est la vérité. Voici quelques raisons pour lesquelles les personnes ont ce fort besoin de défendre leurs idées et de vouloir à tout prix donner leur avis, même lorsqu'elles sont incorrectes :
1. Le besoin de validation personnelle et d'estime de soi
Être "dans le vrai" confère un sentiment de compétence et de contrôle. Les humains ont une tendance naturelle à rechercher l'approbation des autres et à vouloir être perçus comme ayant raison, car cela renforce leur estime de soi. En psychologie, ce phénomène est lié à la dissonance cognitive, qui se produit lorsque nos croyances et nos actions sont en contradiction. Si une personne remet en question nos idées, cela crée une tension intérieure, car cela remet en cause notre image de nous-mêmes.
Pour maintenir une image positive d'eux-mêmes, beaucoup de gens préfèrent ignorer ou rationaliser les preuves qui contredisent leurs croyances, et s'accrocher à celles qui les confortent.
2. Le besoin de certitude et de sécurité
Les êtres humains ont une aversion naturelle à l'incertitude. Avoir "raison" crée une forme de certitude qui nous rassure et nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. L'incertitude est souvent perçue comme une menace pour la stabilité émotionnelle. Ainsi, lorsque nous défendons une position ou une idée, c'est en partie pour maintenir une certaine stabilité intérieure et éviter le malaise lié à l'ambiguïté ou à la remise en question.
3. Les liens sociaux et la cohésion de groupe
Avoir raison est aussi une manière de renforcer son appartenance à un groupe social ou idéologique. Dans de nombreux cas, les idées fausses ou les croyances partagées sont défendues non seulement pour des raisons personnelles, mais aussi pour se conformer aux attentes du groupe auquel on appartient. Cela peut se manifester par des opinions politiques, des croyances religieuses, ou même des points de vue sur des sujets plus triviaux. Le besoin d'appartenance sociale et de cohésion peut conduire à défendre des idées fausses, simplement pour éviter la dissonance avec le groupe.
4. L'effet du "biais de confirmation"
Le biais de confirmation est un mécanisme psychologique qui conduit les individus à rechercher ou à interpréter des informations de manière à confirmer leurs croyances ou hypothèses préexistantes. Lorsque nous avons l'impression d'avoir raison, nous sommes davantage enclins à rechercher des informations qui valident cette idée, tout en ignorant ou en rejetant celles qui la remettent en question. Cela permet de maintenir une vision cohérente du monde, mais aussi de renforcer notre conviction intérieure d'avoir raison.
5. Le désir de pouvoir ou de contrôle
Avoir raison peut aussi être lié à un désir de pouvoir ou de contrôle sur les autres. Dans les débats, les discussions ou même les relations quotidiennes, ceux qui "ont raison" occupent souvent une position de supériorité, ce qui peut leur conférer un sentiment de domination. Cette dynamique est particulièrement présente dans les interactions où les enjeux de pouvoir sont importants, comme dans les discussions politiques ou professionnelles.
6. La protection contre la vulnérabilité
Reconnaître que l'on a tort implique une forme de vulnérabilité. Cela expose nos erreurs et peut nuire à notre image auprès des autres. Pour de nombreuses personnes, admettre ses torts est perçu comme une forme de faiblesse, ce qui peut être difficile à accepter, surtout dans des environnements où l'image et la réputation sont valorisées. Le désir d'avoir raison devient ainsi une manière de protéger son ego et de minimiser cette vulnérabilité.
7. L'impact des émotions et des identités personnelles
Certaines idées ou croyances sont profondément ancrées dans nos identités personnelles et émotionnelles. Cela est souvent le cas pour des croyances religieuses, culturelles ou politiques. Lorsqu'une idée est liée à l'identité de la personne, elle devient bien plus qu'une simple opinion : elle devient un pilier de l'auto-concept. Dans ce contexte, remettre en question ces idées, c'est remettre en question une partie de soi-même. Par conséquent, la défense de "avoir raison" devient une manière de préserver son identité et ses valeurs personnelles.
8. La peur du jugement ou de l'humiliation
L'humiliation sociale est une expérience redoutée, et l'idée de se tromper ou de perdre un débat peut entraîner une perception négative de soi-même. C'est pourquoi certaines personnes vont défendre des idées fausses de manière obstinée, pour éviter d'être jugées ou de subir un affront public. Ce besoin de préservation de l'image sociale peut compliquer l'acceptation de l'erreur, même en présence de preuves évidentes.
Maintenant que je vous ai bien cassé la tête, en seconde partie, je vais vous parler de certains termes psychologiques de base. Rentrons dans le vif du sujet, c'est important.
Qu'est-ce qu'un biais cognitif ?
Un biais cognitif est un mécanisme de pensée automatique du cerveau qui permet à une personne de porter un jugement, ou de prendre une décision plus rapidement sans réfléchir en raison d’une quantité d’informations trop importante ou d'un temps limité. (Le cerveau fait un raccourci). C'est le mode automatique que l'on possède tous.
Mais ce jugement est souvent erroné. On ne peut pas contrôler cette réaction, mais en être conscient peut aider à mieux nous connaître.
Voici une liste des plus essentielles :
Biais de confirmation : Tendance à privilégier les informations qui confirment nos croyances existantes et à ignorer ou rejeter celles qui les contredisent.
Biais de disponibilité : Tendance à surestimer l'importance des informations immédiatement disponibles dans notre mémoire.
Biais de représentativité : Tendance à juger la probabilité d'un événement en fonction de la similitude de cet événement avec un autre.
Biais de sur-confiance : Surestimation de nos propres compétences, capacités ou connaissances par rapport à la réalité.
Biais d'ancrage : Tendance à s'accrocher à une première information reçue, même si elle est incorrecte ou inappropriée et laisser les autres.
Biais de projection : Tendance à projeter nos propres croyances, sentiments ou traits sur les autres.
Biais de halo : Tendance à généraliser notre évaluation positive ou négative d'une personne à d'autres aspects de cette personne (il est beau et connu, donc je le juge riche par exemple).
Biais de conformité : Tendance à suivre les comportements et les opinions de la majorité, même si cela va à l'encontre de nos propres convictions pour rester accepté.
Biais de consensus : Tendance à surestimer le degré auquel les autres personnes partagent nos croyances, opinions et caractéristiques.
Biais de rareté : Tendance à accorder plus de valeur ou d'importance à des choses qui sont perçues comme rares ou limitées.
Le principe à retenir si tu devais oublier tout le reste : Notre cerveau ne voit jamais la réalité telle qu'elle existe autour de toi ! Dans 90% des cas, il fait des suppositions, des raccourcis et garde une partie de la mémoire afin de garder de l'énergie pour traiter d'autres informations du corps ! C'est pour cela que nous sommes des êtres illogiques et que 70% de nos actions sont absurdes.
Cette fragilité est utilisée par les personnes mal intentionnées pour que tes choix soient dans leurs intérêts. Oui, personne ne voit la réalité, mais chaque personne à un filtre qui fausse son jugement que l'on appelle "croyance" ou "paradigme". Tout le monde pense croire comprendre le monde, mais en réalité personne ne le peut précisément. Tu auras toujours un trou noir sur un sujet et tu inventeras des suppositions dans la recherche de sa compréhension.
Il existe aussi Le sophisme : c'est un cheminement de réflexion ou la logique est fallacieuse. Il en existe beaucoup tout comme les biais cognitifs utilisés dans la publicité, les médias, la politique. Je vous partage un site qui en présente certains.
https://carteplusweb.fr/les-10-sophismes-les-plus-courants-dans-la-publicite-et-comment-les-reperer/
Un point à ne pas oublier également : L'homme préfère une fausse explication, mais qui le rassure, qu'une vérité qui menace son confort. Toujours !
C'est pour cela que les personnes sont bornées et ne veulent pas voir la réalité : ils vivent dans leurs bulles, avec leurs croyances qui les rassurent depuis tout petit sur la dureté du monde, et craignent de voir en dehors, car ils pourraient distinguer des vérités remettant en questions ou mettre en danger leurs bonheurs et leur confort.
Ça ne sert à rien de chercher à les changer si ça ne vient pas d'eux. Ils ne changeront jamais :)
S'énerver et les menacer va empirer la chose. Dans mon cas, je dis "oui, je pense comme toi" et je ne lui parle plus, je ne perds pas mon temps si la personne n'est pas ouverte. Très peu d'entre nous sommes capable de remettre réellement en question nos croyances et de "changer".
Un sujet de manipulation courant : de nos jour la moral est plus importante que la conséquence, tu as remarqué ? Quand une personne défend un sujet bancal, elle va plus parler de l'émotion et de la morale que des conséquences et la logique. Tu dois directement le détecter, cela signifie que la personne n'es pas honnête. Utiliser la morale en premier pour défendre ses idées n'est pas du tout pro et te donne une idée de qui tu as en face de toi. Si tu souhaites convaincre : Donne des faits irréfutable en premier, puis expliquer les conséquences, puis c'est à ce moment-là, tu dis ce que tu en penses et tu fais appel aux émotions et pour finir, donner des solutions.
L'excuse de l'humour : L'humour comme bouclier pour faire passer ses idées indirectement sans attendre les conséquences. Si une personne dit une chose et qu'elle dit ensuite : "non mais c'est pour rire, personne n'a d'humour", elle fait ça pour amortir la critique et pour fuir. En réalité, elle le pense très bien, mais craint la confrontation, donc ment en faisant croire que c'était une blague et qu'elle désapprouve. Sur internet beaucoup utilise cette manipulation pour ne pas oser regarder en face et dire ce qu'il pense.
Il y a la même chose à la télé : les journalistes utilisent l'humour pour infantiliser et rendre non crédible un mot dit par un invité. Regardez bien, une personne dit une chose qui passe mal, le journaliste fera toujours une réflexion pour faire rire la galerie et décrédibiliser la personne : "haha, c'est marrant, allé, laisse les grands parler". Ou alors un argument émotionnel (peur, colère) ou une attaque à la personne. La novlangue est pas mal utilisée pour bloquer un débat comme le mot "facho" ou "populiste" ou encore "on ne peut pas dire cela".
Ton cerveau réagis de la même manière sur une pensée que tu as, et sur un événement qui t'arrive vraiment. Il ne fait pas la différence, si tu penses fort à une idée, ton cerveau va croire à force que cela, c'est réellement passé. Ainsi, si tu penses positivement, tu verras la vie en positif et tu te concentreras inconsciemment sur les événements positifs autour de toi. Change tes croyances et répète-toi régulièrement "je suis beau, je suis fort, intelligent, ect" au début, ça te fera bizarre et pourtant tu vas y croire à force. Je te l'assure ! Arrête de te plaindre et choisi ce que tu as besoin d'entendre ! Ça te change la vie.
Tes croyances créées ta réalité : je ne le répéterais jamais assez, mais ce que tu penses, ça va devenir tes croyances puis mettre en place tes actions inconscientes qui vont créer ta réalité. Plus tu crains qu'un événement va se réaliser, plus tu vas croire à sa réalisation. Et à la fin, pour te rassurer par rapport à l'incertitude de cette potentielle réalisation de l'événement qui te fait peur, tu vas tout faire pour qu'il se réalise inconsciemment. L'homme trouve que l'incertitude est plus dure à vivre que la certitude d'un échec. Plus tu as peur, plus tu y penses et plus, il y a des chances que cela se réalise.
Tu n'attire pas ce que tu veux, mais ce que tu es : la fameuse loi de l'attraction est modifiée à force d'être répété par tous. Chacun a entendu : "tu attire ce que tu souhaites" mais c'est faux ! Tu attire ce que tu es, car ton comportement et l'énergie que tu émets attire certaines personnes et événements et font fuir d'autre. Tu attires certaines opportunités et événements parce que tu es le comportement adapté pour recevoir ça. La loi de la fréquence ou vibration serait plus honnête pour parler de cette citation. Ce que tu émets comme vibration attire. J'en parle plus sérieusement dans mon chapitre "l'énergie humaine et nos relations".
Écoute le message et non le messager : Les idées et les concepts n'appartiennent à personne, peu importe qui dit quoi : ce n'es pas parce que une "bonne" personne dit une chose, que son message doit avoir plus de "valeur" que si c'était dit par une "mauvaise" personne. Ce qui compte, c'est la pertinence de l'information. Attribuer une idée à une personne est le piège que vous tend les médias pour vous manipuler (ils généralisent les intervenants). On ne peut pas juger la valeur d'une idée en fonction de qui l'a dit.
Ne vous accrochez pas aux personnes, mais à l'intérêt de leur phrase. De nos jours, j'ai l'impression que tout le monde l'a oublié ! Une personne intelligente peut dire une chose inspirante dans son domaine, mais raconter n'importe quoi dans d'autres. Ne généralisez pas sur l'expertise des gens ! Comme une personne qui raconte n'importe quoi peut à un moment dire une chose utile. Faites attention.
Faire une généralité sur tout les aspects de la vie d'une personne et se permettre de la juger entièrement juste en se basant sur un fragment de ses idées ou avis qu'elle aurait dite est d'une débilité absolue. Sachant que les idées ne sont pas fixes et changent tout au long de notre vie, juger une personne sur ce qu'il pense à un instant T n'a aucun sens. C'est une réflexion pour les personnes limitées. Seul les actes comptes.
La négativité : si une personne est négative et ne cherche pas à s'améliorer, FUIS ! Les pessimistes trouvent toujours des problèmes là ou il n'y en a pas et jamais la solution. La négativité est contagieuse et te mettra aussi dans un état de dépression. Fuis les personnes négatives ! Ton épanouissement sera plus facile ainsi. Arrête de te plaindre pour des choses futiles ! Concentre toi sur les aspectes positifs.
Si la masse à une opinion générale, remet toujours en question celle-ci : cela signifie qu'il y a un effet moutonnier ou par l'effet de groupe, tout le monde pense la même chose sans réfléchir. Critique toujours la masse !
Une dernière chose, dans la manipulation que tu ne dois jamais oublier ! Le Plaisir et le bonheur. Ce domaine est totalement manipulé et non expliqué aux citoyens. J'adore cette citation : "le plaisir et le bonheur des fous et le bonheur et le plaisir des sages". À notre époque, on force les gens à être individualiste et à tout faire pour chercher leur plaisir et leur confort, et non leur bonheur. Tout dans la société est calibré pour que la masse soit accro à la recherche de toujours plus de plaisir (site de rencontres, réseaux sociaux, livraison rapide, accès au porno, accès aux drogues, tous les types de divertissement qui existent).
Comme des drogués, on vous incite à consommer du plaisir court terme et non construire des projets qui vous apporteront du réel bonheur. Vous avez remarqué ? On ne parle plus de bonheur, mais de plaisir à court terme. Ainsi, les gens n'ont plus l'habitude de faire des efforts pour construire des choses et s'émanciper. Ils ont oublié ce que c'est la récompense décalée où tu vois les fruits de ton travail bien plus tard après avoir travaillé. Tout le monde veut tout toute suite alors, ils n'ont plus la force de travailler sur le long terme.
Pour aller plus loin ... n'hésite pas à faire des recherches sur le projet MK Ultra de la CIA et leurs recherches sur le comportement. C'est très intéressant.
Mais également les expériences célèbres en manipulation & acceptation d’idées :
Expérience de Stanford (Philip Zimbardo) – rôle de l’autorité et des identités sociales.
Expérience de la dissonance cognitive (Festinger) – comment les gens rationalisent leurs choix.
Effet de halo – une caractéristique positive (comme la beauté) entraîne une perception globalement positive.
Effet de simple exposition (Zajonc) – plus on voit un visage, plus on l’aime.
Priming (amorçage) – exposition à un stimulus influence une réponse future.
Il y en a d'autres, faites vos recherche ;)
Deux point pour finir ce chapitre à ne pas négliger :
L'argumentation ad hominem. Cette stratégie de défense détourne le débat en se concentrant sur des aspects personnels ou émotionnels de l'interlocuteur, plutôt que sur le sujet initial. Il s'agit d'une manipulation psychologique pour déstabiliser l'autre et l'empêcher de continuer à discuter du problème.
Les plus connu aujourd’hui sont l'utilisation de certains mots qui ferme le débat : Facho, populiste, traditionaliste, extrémiste, fachosphère, réactionnaire, raciste, misogyne, ect. L'astuce ? A force de répéter depuis des années ces mots en les associant au mal (simplification de la pensée) et à des émotions négative sans avoir de critique développé, l'interlocuteur associe ces mots à quelque chose de néfaste sans savoir pourquoi.
Voilà pourquoi beaucoup de personnes les répètes comme des perroquets sans savoir développer plus de ça leur idées. Comme si un mot suffisait pour développer une pensée profonde. Je le développe dans le chapitre sur la novlangue. Attention à ceux qui répètes les mêmes mots. Développé votre critique, voyez les subtilités dans la critique et ne vous enfermé pas dans cette simplicité.
Le système de pensée linéaire et le mental webbing. Ou la réflexion linéaire et "en toile".
La majorité des personnes pensent de manière linéaire. Dès l'école, on met une barrière entre chaque matière et on ne leurs apprends pas à les utiliser en même temps. Tu as une problématique -> tu cherches une solution en utilisant un chemin direct dans le même domaine.
Le mental webbing donne une approche différente : au centre une problématique et tout autour plusieurs ramifications vers divers solutions et idées reposant sur plusieurs domaines permettant la résoudre. On utilise plusieurs disciplines qui n'apparaissent pas liées au premier abord, mais permet de trouver une solution. La résolution de problème est plus efficace avec cette approche qui demande beaucoup de créativité et d'agilité.
Un petit exemple concret : tu veux développer une chaîne YouTube sur le sport. Avec une pensée linéaire, tu vas te dire ok, il me faut un logiciel de montage, une caméra, un décor, des entrées pour des événements de sport. Tu te limites avec des œillères en ne voyant que le domaine et le résultat. Maintenant, si j'utilise le mental webbing, je vais me dire ok, je veux parler de sport, donc dedans il y a : la santé, le corps humain, la biologie, l'énergie, l'alimentation, la chimie, les compétitions, l'histoire du sport, les stars, les équipements, les événements, les écoles de sport, les différences entre pays, le matériel pour la chaine, les collaborations, le plan, ect. Et pour chacune de ces parties, je redéveloppe encore. On peut partir très loin, tu verras que ça prendra une forme d'une toile car tout est lié !
Alors oui, c'est pour cela qu'avoir une culture générale et des connaissances variées est importante. Mais ça prend du temps à acquérir ! Pourtant, faire cet effort en vaut vraiment le coup. Peu importe la problématique, on peut utiliser cette astuce. Sauf dans la production industrielle où tu répètes comme un robot les mêmes gestes.
L'association homme-projet : Je m'explique, quand des personnes mal intentionné veulent détruire un projet, une entreprise, une entité ... Ils vont s'attaquer à la figure d'autorité ou à la personne qui symbolise le projet alors qu'elles n'a rien fait. Ainsi en détruisant sa réputation, le peuple va naturellement cracher sur l'entreprise qui elle n'a rien fait. La masse ne sait pas distinguer la personne et son entreprise. L'entreprise coulera ainsi. C'est ce qui c'est passé avec l’abbé Pierre et son association les restos du cœur, on lui à mis sur le dos des condamnations pour v*oles.
Pourtant il est mort depuis, et ceux qui sont le plus touchaient par ces révélations, ce sont les personnes dans le besoins qui n'ont rien demandés. Tu vois la logique ?? Il n'y en a pas ! Les gens attaques des projets gérés par d'autres personnes qui n'ont aucun lien avec cet abbé et ou, celui-ci est mort pour faire "justice" et ne donne plus leur argent pour cet association. On marche sur la tête, les gens ne savent plus refleurir...
La masse à toujours tort : c'est ce que je me dis toujours, car les personnes suivent le groupe sans réfléchir et se font manipuler. Je fais toujours l'inverse d'eux, que cela soit en réflexion ou en actes.
Bref.. Tellement de choses à connaitre ! C'est vraiment passionnant !
Voilà, j'ai fait le tour des bases pour comprendre nos comportements lié à mon blog, ce sujet peut aller très très loin. Je te partage ici des livres si tu souhaites approfondir :
Etienne




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